Depuis bientôt 13 mois, nous allons de confinement en couvre-feu, avec, pour certains, un petit détour par les vaccinodromes. La seringue est devenue un objet convoité, une aspiration lointaine et parfois inaccessible. Au milieu des gradins vides, elle remplace le ballon de foot. Aux arbitres se substituent les pompiers et les infirmières. Plus de cartons jaunes, sauf ceux qui éloignent encore certains d’entre nous de la piqûre miracle.
Le confinement nouveau est arrivé. On le dit hybride, comme les voitures électriques, mais sans la prise et avec un autonomie très limitée : 10 km ! Le plus grand axe ouest-est de Paris est 12,12 km. Mais de Boulogne au Panthéon, ça le fait : 8,38 km seulement, à vol d’oiseau, ou à vol de Clément. Clément ? Mais si, souvenez-vous, en décembre 2020 nous l’avions laissé en confinement dans sa chambre de bonne, à Boulogne justement. Avec sa pomme.
par Eric MAHIAS
Troisième semaine de confinement dans sa chambre de bonne. Impossible d’aller à la Fac. Il faut s’organiser autrement. Et arrêter de rêvasser, retendre le fil des jours qu’il a perdu. Vu la taille ridicule de sa chambrette, ce fil n’a pas pu s’égarer bien loin. Un simple effort de concentration devrait suffire.
Commencer par faire place nette sur sa minuscule table. Virer cette grosse pomme qui le gêne. Elle l’a nargué une partie de l’après-midi.…
Il y a tellement de raison qui me poussent à écrire…
Tout d’abord une prise de conscience, début 2020. L’intuition que j’allais devoir occuper sainement mon temps pendant ma retraite. Par « sainement », j’entends quelque chose qui me porte et qui ne soit pas éphémère. Ce que j’appelle ma « 3ème vie ».
Il y a tellement de raison qui me poussent à écrire…
Tout d’abord une prise de conscience, début 2020. L’intuition que j’allais devoir occuper sainement mon temps pendant ma retraite. Par « sainement », j’entends quelque chose qui me porte et qui ne soit pas éphémère. Ce que j’appelle ma « 3ème vie ».
Non, l’automne n’est pas la saison des feuilles mortes ! Les orages assombrissent le ciel, les pluies s’annoncent enfin. Elles ont déjà rempli le bassin qui récolte l’eau de pluie. Il était temps, jamais il n’avait été aussi bas. L’herbe est aussi sèche chez vous ? Tout ça semble augurer l’arrivée imminente de l’automne.
Nouvelles d’un enfermé Rassurez-vous, non, je ne suis pas enfermé. J’ai même, comme nous tous, commencé doucement à reprendre goût aux sorties, au cinéma, aux concerts. À vrai dire, j’aurais aussi pu intituler cette newsletter « Tout pour ma pomme ». Bon, je sais… On n’est pas plus avancé. Les plus assidus d’entre vous (si, si, il
Où t’as mis la valise ? En cette presque veille de vacances, notre pensée va plutôt vers la valise dans laquelle il ne faut rien oublier. Chacun sa méthode, la structurée (avec une checklist évolutive et adaptée au lieu de villégiature), l’aventureuse (on y met pêle-mêle ce qui nous tombe sous la main), la pleine
Le pépin ou la pomme ? C’est un peu comme tenter de savoir s’il faut entamer une histoire par la poule ou par l’œuf. Clément, notre étudiant confiné, commence sérieusement à se poser des questions. Il ne lui arrive que des pépins, tout pour sa pomme, et il aimerait bien en comprendre la raison. Pour votre
Comme un air de déjà-vu. L’impression de « déjà-vu » vous connaissez ? Le sentiment d’avoir déjà vécu cette situation, d’être passé par ce lieu, d’avoir croisé cette personne. Et puis, non, on a beau chercher, on n’en retrouve nulle part trace dans notre mémoire. Embarqué dans l’écriture du tome 2 d’Hélium (je sais, vous n’avez même pas
TweetezPartagezPartagezEnregistrerLe confinement en toute liberté. Depuis bientôt 13 mois, nous allons de confinement en couvre-feu, avec, pour certains, un petit détour par les vaccinodromes. La seringue est devenue un objet convoité, une aspiration lointaine et parfois inaccessible. Au milieu des gradins vides, elle remplace le ballon de foot. Aux arbitres se substituent les pompiers et
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