Confinement

Confinement

Nouvelle – Eric Mahias

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Dedans

Mars 2020

L’œil me regarde au bord du miroir, un œil gauche de toute évidence, éclairé par une intense lumière de printemps et le rebord doré de la glace. Un demi-visage suspendu là, sans cou, sans cervelle, sans envie, au-dessus de la cheminée de ma chambre de bonne. Il n’a pas bougé depuis un quart d’heure, peut-être plus ; le temps s’épuise de durer.

Ce matin j’ai décidé de tester l’ennui, le vrai, celui qui vous fait fondre de l’intérieur, celui pour lequel le moindre soupir est une tentative d’évasion. L’ennui qui vous avachit, celui sans monde intérieur, sans distraction, celui qui se nourrit de lui-même et finit par vous avaler tout entier.

Dix milles fourmis ont envahi ma main droite, elles font des allers-retours jusqu’à mon coude, creusant d’insupportables tranchées électriques jusqu’à faire disparaître mon bras dans le néant. Je quitte l’œil et bascule entièrement sur mon lit. quatre-vingt-dix centimètres au centre de mon univers, entre la porte palière et le réchaud électrique. Je me suis jeté trop fort, trop loin, ma tête a basculé dans le vide, est retombée lourdement contre le bord du matelas, le monde entier s’est retourné. Mon petit monde, mon monde étriqué par l’inoccupation.

Ma bouche s’est entrouverte, malgré moi je respire l’air de mars. Un coup de vent a poussé ma fenêtre et m’envoie un air qui viole mon ennui. Haussmann avait-il prévu que le haut de cet immeuble devienne un jour ma seule distraction ? Et à l’envers en plus !

Je résiste, je referme les yeux, avalé par le silence de la rue. Quelques craquements percent l’épaisseur de mon retrait ; je le sais, à force d’y entasser tous ces bouquins, mon étagère et moi allons un jour nous retrouver au rez-de-chaussée, cinq étages plus bas. Fini l’ennui !

Des pas irréguliers résonnent dans le vide de l’avenue Jean-Baptiste Clément, au coin du théâtre. Le battement de mes cils extirpe ma torpeur. Mes bras sont sortis du néant, les fourmis sont allées derrière le miroir, ou finir de grignoter la grosse pomme que je n’ai pas terminée hier soir et qui, de ma table minuscule, me fixe de son pépin le plus noir. Je glisse, je glisse, ma tête vient de heurter le parquet. Il est temps de mettre fin à cette expérience stupide.

Je me lève, j’ai froid, le dessus de lit fera l’affaire, je l’enroule autour de mes épaules. Deux pas et demi jusqu’à la fenêtre, me voici au bord de l’avenue. Je respire, je saisis ma chaise, je m’assois le nez à l’air, comme un vieil homme désœuvré qui regarde passer le monde. Le soleil m’éblouit. En bas, un type bizarre, seul, sans rien pour justifier sa sortie de confinement, sans chien, sans panier. Je n’arrive pas à voir d’où il vient, où il va. Pourquoi est-ce qu’il saute comme ça ? Il vient de disparaître. La tête me tourne, je suis resté trop longtemps les cheveux collés au sol. Je voudrais bien la sortir, ma tête, dépasser les limites autorisées, la laisser s’aventurer toute seule au-dessus de l’avenue. Ah, le revoilà… c’est vraiment dingue, j’aurais juré qu’il était parti à droite !

Je me lève, je vais sortir la tête par la fenêtre, j’hésite, je pose mes mains sur le chambranle, à la limite du monde interdit. J’avance mon visage jusqu’aux oreilles, un nuage passe au-dessus d’Haussmann, le vent fraîchit et me fait un masque de glace. Où est passé cet énergumène ? Ça fait bien une minute qu’il s’est subitement évaporé. Il reparait en même temps que le soleil, glissant sur ses rayons comme un enfant jeté en travers d’un toboggan. Il m’a vu, me lance un regard intense. Je recule, je ferme la fenêtre. Je retourne à mon miroir… je crois qu’il faut que je boive quelque chose de fort !

Dehors

Je sais, c’est un peu puéril de faire ça à mon âge. En même temps, je ne suis pas allé bien loin. Amélie et Pierre ne m’ont pas vu partir, tant mieux, ils ne comprendraient ni l’un ni l’autre. C’est plus fort que moi, ce rayon de soleil apparu après l’orage pendant que je taillais les rosiers dans le jardin, ce rayon était une invitation, je n’ai pas pu résister. Et puis, il n’y a personne, pas un chat pour aller raconter ce qu’il a vu, un fou qui saute dans la rue, tout seul, c’est l’impression que ça donne, forcément.

C’est curieux d’ailleurs, vraiment, c’est curieux qu’il n’y ait personne. Où sont-ils tous passés ? Tiens, le théâtre, tout neuf. Il a été inauguré cette année, il faudra qu’on y aille avec Charles et Madeleine, si papa veut bien. Lui… le théâtre ! Il préfère passer ses soirées à refaire le monde, comme s’il travaillait toujours pour le Baron Haussmann. Remarque, je comprends, quand on voit tout ce qu’ils ont fait à Paris et ici, à Boulogne-sur-Seine. Mais bon, on est en 1895 ! Il pourrait passer à autre chose.

Enfin, quand je dis qu’on est en 1895, j’ai l’impression qu’une fois de plus, je me suis un peu égaré. J’ai du pas mal avancer sur le calendrier, ces voitures garées là-bas – si ce sont bien des voitures – m’ont l’air bien différentes de la Serpolet à vapeur de papa. Bon, de toute façon je ne vais pas rester bien longtemps, il y a de gros nuages qui arrivent, il ne faut pas que je tarde à rentrer. Allez, encore un ou deux sauts et j’y vais. Oh, le beau rayon, celui-là il ne faut pas que je le rate !

Ça fait un moment qu’il me regarde, lui là-haut. Il fait semblant de rester caché derrière sa fenêtre, mais j’ai bien vu son petit manège. Donc, il y a encore des habitants ici… Attends mon bonhomme, tu vas t’amuser encore deux minutes… tu m’as vu disparaître à droite, j’en suis sûr, je t’ai vu tourner la tête. Tu vas me voir reparaître à gauche. Un, deux, trois ! ça y est, je crois que je lui ai fait vraiment peur. Il a fermé sa fenêtre. Tans pis, je m’amusais bien… à moins que…

Le miroir

Clément s’est rassis sur son lit, devant son miroir, à la recherche d’une nouvelle tranche d’ennui. Ça fait 3 semaines que tout Boulogne est confiné, ici comme ailleurs. Il en a marre de jouer à la console, lire, jouer à la console, regarder Netflix, jouer à la console. Il ne fait rien de ses journées, il a l’impression qu’elles ne lui appartiennent plus, alors il a décidé de reprendre les choses en main, de recaler sa vie de reclus, à sa façon. Dans ses 12 m², quoi de mieux que le véritable ennui pour s’assurer que sa vie lui appartient. Il a choisi l’ennui et en fait ce qu’il en veut. Il pourrait en faire une série, s’improviser scénariste, pas de problème, et même plusieurs saisons. Pas près de se terminer ce confinement, de toute façon. Il a tout le temps de se faire tout un tas de scénarii. Enfin, sauf que le gars qui sautait d’un rayon de soleil à l’autre tout à l’heure, c’est pas banal comme scénario. « Pas sûr de le mettre dans mon histoire, ça m’a foutu la trouille ».

Clément essaie de retrouver la ligne calme, l’ennui ne peut pas être agité, sinon ça n’est plus de l’ennui. Il fixe son miroir qui lui coupe le visage en deux. Un demi-visage c’est déjà beaucoup pour de l’ennui, alors il faut trouver l’absence d’expression, l’œil presque morne, la lèvre tombante, ne pas regarder au-delà du plan de la glace pour ne pas se perdre, ne pas laisser l’ennui se vider, s’échapper.

Il faut qu’elle sorte de sa tête l’image de ce type…

Et ce soleil qui vient frapper sur son miroir, il devrait peut-être aller fermer les rideaux. Non, il ne bouge pas, il sent qu’il le tient presque, son ennui.

Clément sursaute. C’est quoi cet autre demi-visage qui vient d’apparaître à l’autre bord du miroir, en même temps que le rayon de soleil ? Il lui sourit, lui fait un clin d’œil, une grimace, se met la tête en bas. Une paume de main se referme sur le bois doré, à côté du demi-visage, elle sort du miroir, se pose sur le dessus de la cheminée. Une épaule s’extirpe, bascule en avant, entraînant bientôt un corps entier qui glisse sur le rayon de soleil, traverse la fenêtre et disparaît.

Clément se lève brusquement, fermes les rideaux, saisit un stylo, remplit une attestation de sortie, enfile sa parka, vérifie que ses clés sont bien dans la poche droite où il a l’habitude de les laisser, saisit la porte palière, claque la porte et dévale les cinq étages en s’exclamant : « Et qu’on ne vienne pas me dire que ma sortie n’est pas nécessaire ! »

Confinement
Avec l'aimable autorisation de mon ami Didier.

Nouvelles d’un Enfermé

Nouvelles d’un Enfermé(5 nouvelles : Confinement, Le Miroir, La Pomme, Le pépin, et Les Neuf Mondes)Eric MahiasPour lire cette Nouvelle complète, téléchargez le PDF ci-dessus à droite. Nouvelles d’un Enfermé.pdf Cliquez sur l’icône pour télécharger la nouvelle en PDF Facebook

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Les Neuf Mondes

Au rez-de-chaussée, dans l’ombre du couloir, un léger crissement se fait entendre. Le goulot d’un bouteille de vodka, négligemment jetée dans la poubelle, vient de basculer. Ce grincement métallique c’est le début des ennuis : le miroir s’est fendu. Habituellement les Nornes s’en sortent très bien. Les neuf mondes d’Yggdrasil, pour elles c’est finger in the nose. Sauf qu’avec une fissure dans ce foutu miroir, l’étanchéité entre les neuf mondes n’est plus garantie !

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Le Pépin

Clément est allé ouvrir la fenêtre. Il fait encore frais ce matin, 3 avril 2021. Quatre degrés au thermomètre fluorescent surplombant la pharmacie, au pied de son immeuble.

Il se retourne, les bras croisés, le dos au jour. L’ombre qui se projette sur le parquet lui donne la conscience de son existence. C’est bien lui. Il pourrait en douter tant il a failli se perdre au milieu des péripéties qui agitent ses jours.

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La Pomme

Parachuté sur son matelas, Clément s’est endormi sans sommation. Au creux de sa main droite, neuf minuscules pépins bleus.

Neuf, quête d’absolu et d’idéal.

Neuf, la connaissance et le pouvoir.

Dans le panier, la pomme déchue, privée de sa semence, pourtant survit. Symbole d’immortalité, aux Hespérides comme au jardin d’Idun, le fruit d’or éveille toutes les convoitises. Cette nuit, la paume de Clément est le nouveau jardin du Valhalla.

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Le Miroir

Troisième semaine de confinement dans sa chambre de bonne. Impossible d’aller à la Fac. Il faut s’organiser autrement. Et arrêter de rêvasser, retendre le fil des jours qu’il a perdu. Vu la taille ridicule de sa chambrette, ce fil n’a pas pu s’égarer bien loin. Un simple effort de concentration devrait suffire.

Commencer par faire place nette sur sa minuscule table. Virer cette grosse pomme qui le gêne. Elle l’a nargué une partie de l’après-midi.

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Arsenic 2100

Miguel Estevan, chef de la station X456 d’Itapiranga, arriva de bonne heure sur le site. Il fallait inspecter les installations avec l’équipe de nuit avant le relai de la brigade de jour. Les quatre hommes, de garde jusqu’à 6 heures, n’avaient rien signalé de particulier, en dehors d’un pic assez inhabituel de gaz acres et amers. L’alarme n’avait pas été jugée nécessaire : le vent continuerait de les disperser et, de toutes façons, les masques à gaz étaient portés en permanence.

Dès qu’il sortit le pied gauche de son véhicule de fonction, à 4h30, Miguel sentit que quelque chose d’anormal était en train de se produire : le sol n’avait pas la consistance habituelle.

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Le Spectacle

Une fin de journée comme je les aime. Douceur à l’extérieur, calme à l’intérieur. Je veux dire aussi dans mon intérieur à moi, ce qui est plutôt rare. Sans doute l’arrivée du printemps, les petits oiseaux et tout ça. Au bureau, l’ambiance était carrément zen. Même mon voisin m’a salué quand je suis rentré à pied, tout à l’heure. Pour prolonger cette sensation de bien-être, je m’installe sur la terrasse, devant la maison, avec une bière et le journal ! Les pieds sur la table basse, à l’américaine…

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Le Paquet

Je ne sais pas exactement comment je suis arrivé là, avec mes deux enfants, Alice et Romain, 12 et 10 ans. Ça a commencé plutôt normalement. Un hologramme a sonné chez nous ce matin et m’a remis mon ordre de mission : il y avait un paquet pour moi au Centre de Distribution ; je devais le chercher pour le remettre, dans la foulée, à la personne qui viendra le réclamer.

Depuis 2045, il se passe de drôles de choses chez nous…

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Confinement

L’œil me regarde au bord du miroir, un œil gauche de toute évidence, éclairé par une intense lumière
de printemps et le rebord doré de la glace. Un demi-visage suspendu là, sans cou, sans cervelle, sans envie,
au-dessus de la cheminée de ma chambre de bonne. Il n’a pas bougé depuis un quart d’heure, peut-être plus ; le temps s’épuise de durer.

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13 Commentaires
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PHILIPPE RINAUDO

Omniprésence un peu inquiétante du miroir. Que serait l’ennui sans un miroir pour le visualiser ?
J’aime bien les formules comme ‘le temps s’épuise de durer’ ou ‘une tranche d’ennui’.
Et puis Hausmann, incontournable baron, et les collisions spatiotemporelles…

Alain L

J’ai eu parfois l’impression de côtoyer Orwell…l’impression que j’ai la nuit quand je le réveille à demi et que je-ne-sais-quoi plus ou je suis et je tombe, je tombe …
Beau texte Éric, plein de rebondissements et le miroir est intéressant; il faut approfondir…👀👀👀

Hosseini Michèle

Que c’est agréable de se laisser emporter ! Des images, des mots justes, des trouvailles, de l’atmosphère, des univers absurdes… Ça fonctionne !

Je like et je relike !
Mimi

Claude d'haeyé

Bravo Eric, j’aime ce personnage quelque peu intrigant, nous entrons dans le décor c’est assez fascinant.
Très vite pour la prochaine nouvelle
Claude

PASCAL GLO

Belle évasion, belle imagination, belle écriture. On y est. Désarçonné parfois. On les voit… dans un court métrage avec le jeune Belmondo (sans Jean Seberg) dedans et dehors. Une  »nouvelle graphique » aussi (au niveau budget c’est plus accessible) qui inspirera sans un doute un joli coup de crayon ou de pinceau. A suivre…

Marilys

De très beaux textes, chacun pouvant se retrouver dans une de ces histoires ou personnages.
Très poétique, belle écriture, sacrées métaphores, mais qui est donc cet huluberlu qui saute dans tous les sens, s’en va s’en vient, fait peur, a peur… ? On attend vraiment la suite avec impatience … Bravo Éric !
Dernière petite chose, visiblement tu ne mets pas ton masque toi quand tu sors, je vais te dénoncer! 😉

Thierry GARDEUR

Une belle surprise, où les sensations, les petits rien, les décalages, les glissements, les étrangetés, n’ont pas à être justifiés (c’est la vie). On voyage déjà beaucoup avec ce récit, même si on ne part pas très loin…
Finalement la quête de l’ennui est une chose passionnante.

Odile

La lecture de ta nouvelle m’a fait « réfléchir »…Le plaisir de te lire a aiguisé ma curiosité sur le baron Haussmann, le mythe du miroir et Lewis Caroll…

Le Burochois

Miroir, ô mon beau miroir, … j’ai fait un rêve éveillé grâce à cet œil jubilatoire… Et je n’ai pas lu 1984 d’Orwell ! (comprendra qui veut…) Ni bu d’ailleurs !… Mais « étriqué par l’inoccupation », je me fends sur-le-champ d’un commentaire débridé et amical de surcroit 😀
Quelle nouvelle ! Une nouvelle d’investigation interférométrique, symbolique d’un miroir allotropique, avec des signaux amples, entrelacés, entre ‘Dedans et Dehors’, avec des deltas lumineux, des silences confinés et des ambiances complices… Des clichés esthétiques, un tantinet véhéments mais jamais cyniques.
L’An 1895, une année où il y eut beaucoup de monde aux Balkans (comme dirait ma voisine) lors de la rencontre entre le Docteur Jekyll (atteint de BDA) et le Fatih Mehmet Enkidu, sur l’île de Chypre, berceau de l’écriture. (4004 avant JC), juste avant le retour du vénérable rénovateur, Jean-Baptiste Clément, à son Moulin de Bagnolet. D’où cet œil gauche divin et omniscient, ‘’le bon’’, ceint de faisceaux lumineux (le célèbre œil de la Providence…). Pourquoi pas aussi ‘’l’œil de Moscou’’ ? 😉
De la belle ouvrage, sans emphase ni forfanterie, qui annonce un livre un bout fantaisiste et décomplexé (je subodore), eu égard à l’irrésistibilité de son Auteur, annaliste, humaniste, pathologiste, essayiste ‘In abstracto’ …et à sa plume limpide, lexicalement libérée et immunisée !
À n’en point douter, au courant de votre plume, votre miroir est à la fois magique et de grande connivence…
Toutefois, Cocteau avait raison de dire que ‘’les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant de renvoyer les images’’. (sic)
Bravo Maître Ǝ.Mahias !
Happy continuation and congratulations on your talent !

Christine

J’ai aimé tout simplement …. et ne me suis pas ennuyée une seule seconde en lisant ce texte .
J’ai aimé l’idée du déclic ,du hasard, du fait que la seule observation de cet homme du dehors épris de liberté , le pousse à vivre et à quitter le dedans et son ennui.
Bravo

isabelle FLORENT

Tester l’ennui est une bien belle occupation, surtout quand on a rien d’autre à faire.
Je soupire beaucoup parait-il. Aurais-je besoin de m’évader ?
J’adore l’image en tout cas.

C’était une belle lecture, de belles images.

Au plaisir de vous lire

Marchand

J’ai beaucoup aimé le vent fraîchit et me fait un masque de glace … les tranchées électriques des fourmis sur le bras ….et le personnage sortant du miroir !
Bravo Eric ! On a envie d’en lire encore

Alexandra Chauchereau

Bravo !
A vous lire je voyais précisément chaque scène, jusqu’à ce pépin le plus noir qui fixe le personnage du Dedans. Et quelle idée ces titres: le Dedans, le Dehors.
Un petit bijou cette nouvelle !

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