Le Paquet

Fable – Eric Mahias

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     Je ne sais pas exactement comment je suis arrivé là, avec mes deux enfants, Alice et Romain, 12 et 10 ans. Ça a commencé plutôt normalement. Un hologramme a sonné chez nous ce matin et m’a remis mon ordre de mission : il y avait un paquet pour moi au Centre de Distribution ; je devais le chercher pour le remettre, dans la foulée, à la personne qui viendra le réclamer.

     Depuis 2045, il se passe de drôles de choses chez nous. On ne travaille plus vraiment, les robots ont envahi les usines. Les taxes que doivent payer les entreprises en contrepartie financent le Revenu Universel. Pour que la population ne s’ennuie pas, elle est priée de participer régulièrement au SABP, le Service Actif du Bien Public. D’où mon ordre de mission de ce matin. Un ordre du SABP ça ne se discute pas.

     La mère d’Alice et Romain est fonctionnaire au Ministère du Bien Public, mais cela ne nous donne aucun passe-droit. Il est 10 heures du matin – pardon, je devrais dire la 3e heure. Me voici donc avec mes enfants au Centre de Distribution. Et je comprends soudain pourquoi on l’appelle le Centre tout court : autour d’une immense place intérieure en pierre blanche, un cercle parfait de 30 mètres de diamètre, trois gigantesques escaliers, faits de cette même pierre blanche, qui montent en spirale. Vue du haut, ça doit ressembler à une énorme hélice, ou un gros tire-bouchon si vous préférez. Aucun guichet, pas de file d’attente, pas de panneau. Et ça fait bien dix minutes que nous sommes plantés là, avec notre bon de retrait : X564-742. « Mais, tous ces gens qui s’affairent autour de nous ont bien une raison de s’agiter ? » me lance Alice. Alice est très raisonnée. Avec elle il n’y a pas de cause sans effet et pas d’effet sans cause. « Je pense qu’ils sont comme nous, lui retourné-je, ils attendent de récupérer leur paquet ».

     À peine ai-je répondu à Alice qu’une femme en uniforme bleu marine nous aborde : « Monsieur Bernstein. Vous venez pour le paquet X564-742, c’est bien ça ? ». J’ai oublié de préciser dans la vue générale du lieu que, dans les escaliers qui ne servent qu’à monter, il y a des centaines de petits groupes de personnes, une ou deux, toujours accompagnés d’une femme en uniforme bleu marine. L’une d’entre-elles vient de nous accoster.

     – Oui, c’est bien cela, mais nous ne savons pas où aller pour le récupérer et personne ne semble disponible pour nous le dire.

     – Mais, monsieur Bernstein, je suis là pour ça ! Je vais vous conduire.

     – Merci, mais je ne peux pas laisser mes enfants seuls ici.

     – Vous auriez dû y penser avant, monsieur Bernstein, je ne peux pas emmener plus de deux personnes.

     – Eh bien, je reviendrai un autre jour…

     – C’est impossible, monsieur Bernstein ! Le paquet n’est enlevable que ce matin, après il sera trop tard et vous serez mal noté.

     Je perçois chez cette femme une forme d’obstination imbécile. L’envie monte en moi de lui dire que, finalement, ce paquet je n’en ai rien à faire. Mais je sais qu’une telle décision nous porterait préjudice à tous. Certains d’entre nous ont même vu leurs enfants interdits de visite au Parc des Espèces Disparues pendant toute une année. Je m’abstiens donc et lui réponds, mon plus beau sourire en agrément : « Eh bien, le mieux est qu’Alice et Romain vous accompagnent pour récupérer le paquet, si cela est possible… Je les attendrai patiemment ici ».

     – Nous pouvons faire comme ça, Monsieur Bernstein. Venez les enfants !

     Et je vois mes deux souriceaux trottiner dans les escaliers, suivre cette être étrange. Je me demande si elle n’est pas un peu humanoïde, elle aussi. Il paraît qu’ils en font des comme ça, maintenant, qu’on ne peut quasiment plus distinguer des humains « normaux ». Comment en est-on arrivé là ?

*

     Ça fait plus d’une demi-heure que j’attends mes enfants. Comment doit-on procéder ici quand ça dure si longtemps ? Personne ne redescend les escaliers, hormis les scarabées bleus… Et le manège continue. Des petits groupes d’une ou deux personnes se font emmener dans les escaliers par un uniforme couleur d’ecchymose. J’observe attentivement depuis un moment. De temps en temps une femme en bleu se dirige vers le couloir interdit sans s’arrêter pour prendre quelqu’un en charge. La prochaine, je la chope, mauvaise note ou pas, je veux savoir où sont mes enfants.

*

     – Pardon madame, une de vos collègues a emmené mes enfants récupérer un paquet il y a bientôt quarante-cinq minutes, je commence à m’inquiéter. Vous comprenez ?

     – Quel est votre numéro de bordereau ?

     – X564-742, lui dis-je en montrant le papier officiel que j’avais gardé dans la poche.

     – Et vos enfants ont été pris en charge par ma collègue sans ce bordereau !? C’est une grave entorse au règlement, je vais devoir faire un rapport.

     – Votre collègue n’a pas demandé à voir le bordereau. Elle semblait tout savoir de nous lorsqu’elle nous a abordés tout à l’heure. Vous pouvez m’emmener à eux ?

     La femme, saisit le minuscule talkie-walkie pendu à son revers de veste et dit : « Alerte Z26 au Centre de Distribution, je prends en charge Monsieur Bernstein ». Après quoi elle m’invite à la suivre dans les escaliers.

     Il est évident à ce moment-là – et je ne l’avais pas réalisé tout à l’heure – que ces femmes ont, dans ce qui leur sert de tête (ou de cerveau ?), un accès direct à l’ordinateur central du Bien Public. Je me mets à rêver des plaisirs simples de ma jeunesse… Les talkies-walkies nous servaient pour la chasse aux trésors dans la forêt… Mais ça n’est pas le moment. Il faut que je reste concentré.

     En haut des escaliers, un éclair mauve m’éblouit. Aussitôt un haut-parleur annonce « Monsieur Bernstein, wagon 6 ! ». Je reste sur les talons de la femme en bleu. Quelques secondes à peine et les portes automatiques s’ouvrent sur un minuscule wagon. Deux places en enfilade. Un signe de la main m’invite à m’asseoir à l’arrière. Après 3 minutes de trajet dans un tunnel sombre, où j’ai eu nettement l’impression de tourner en rond, nous arrivons à une 2e plateforme d’embarquement : « Monsieur Bernstein, wagon 15 ! ». Ce manège se répètera cinq fois, avec toujours l’impression de revenir au même endroit.

     Après vingt minutes de trajet, nous quittons la plateforme et nous engageons à pied dans un couloir éclairé de diodes aveuglantes. Je peine à garder les yeux ouverts. Cette lumière me blesse, mais la femme en bleu avance sans un mot.

     Arrivés devant un hangar de métal couleur brique, toujours aveuglé, je suis la tache bleue qui me précède. De chaque côté, une haie d’uniformes lapis-lazuli nous entoure. Mon humanoïde attitré m’informe : « Monsieur Bernstein, asseyez-vous là et attendez ». Je lui réponds :

     – Je préfère m’asseoir avec mes enfants.

     – C’est impossible, monsieur Bernstein ! Vous ne pouvez vous asseoir qu’ici, dans les rangées des suppléants. Vous devez attendre.

     – Pouvez-vous au moins m’indiquer combien de temps je vais devoir les attendre ? Mes enfants ne sont-ils pas inquiets ?

     – Monsieur Bernstein, le Bien Public s’occupe de tout. Votre bordereau est le X564-742, ils seront donc servis à la 42e minute de la 7e heure au guichet 564 du hangar X dans lequel nous nous trouvons. Nous sommes en procédure d’alerte Z26, je vous demande de rester ici quoi qu’il arrive.

     Inutile de discuter, j’ai bien compris. Nous sommes à la 5e heure passé de 15 minutes. 2 heures 27 minutes d’attente. On me distribue un masque de réalité virtuelle pour patienter. Si encore c’était un moyen de se distraire, mais on me l’a déjà fait le coup de la visite 3D du Parc des Espèces Radieuses. Je suis tenté de laisser le masque sur les genoux et de profiter de ce moment de repos forcé pour fermer les yeux. Mais le regard perçant de la chef des uniformes qui se tourne vers moi m’en dissuade. J’obtempère.

*

     Ne me demandez pas comment j’ai fait pour m’assoupir avec le masque sur les yeux. Je pense que ça a dû arriver au début de ma 6e visite du Parc des Espèces Radieuses. C’est la main d’Alice posée doucement sur mon épaule qui m’a réveillé.

     – Papa, nous avons le paquet, nous pouvons repartir. Au guichet, on m’a dit de prendre le wagon no 56 avec cette carte magnétique et ton empreinte d’iris.

     Je saisis le paquet que me tend Romain, tout fier. Un colis qui pèse trois fois rien, format carton à dessin. Un petit carton à dessin enveloppé dans du papier bleu, le même bleu que les uniformes des humanoïdes du Centre.

     – Alors allons-y les enfants. J’espère que mon iris n’a pas été cramé par le flash mauve de ce matin. Quelle histoire !

*

     La plateforme de tout à l’heure, toujours la même. Un wagon de trois places, pas une de plus. Et le même manège qu’à l’aller : « Monsieur Bernstein wagon… ! ». Trente minutes à faire des ronds dans des tunnels aveuglants et un vacarme assourdissant qui nous interdit tout échange. Le dernier wagon s’arrête brutalement. Les places étaient serrées, nous nous extirpons comme d’une chaussure trop petite. Je suis un peu groggy, aveuglé par les lumières vives du tunnel. Il me faut quelques instants pour me repérer. Alice me prend la main : « ça va Papa ? ». Elle me tire vers l’entrée d’une galerie illuminée de mauve dans laquelle nous nous engageons. J’entends Romain trottiner derrière nous dans la coursive, il ne semble ni affecté ni surpris par tout ça.

     L’ambiance violette s’arrête net, nous venons d’arriver sur une énorme place ronde, toute blanche. Pas celle du début, une autre, tout aussi vaste, sans escalier. N’y aboutissent que la galerie dont nous venons de sortir, une 1e porte manifestement interdite, et une autre porte battante gardée par deux uniformes bleus. On dirait des statues de sel, rien chez elles ne bouge en dehors de leurs têtes qui, sans cesse, regardent à droite puis à gauche, puis à droite, comme si seule la tête était articulée. Elles ont un regard vide, sans vie mais inquiétant.

     – La dame du guichet a dit que nous devons attendre ici, ponctue Alice. La personne va venir récupérer le paquet.

     – Bien, au moins il y a des bancs, asseyons-nous ! Comment ça s’est passé là-haut, pendant que vous attendiez pour le paquet ?

     – On était les seuls enfants à attendre, alors on nous a distribué des biscuits et des livres-hologrammes, deux fois, reprend Alice. Mais on a dû faire comme les autres, changer de chaises toutes les vingt minutes. On nous a d’abord fait attendre dans la rangée 11, puis on nous a fait avancer à la rangée 10 et ainsi de suite jusqu’à la rangée 1 face aux guichets 560 à 570. On n’a pas vu le temps passer finalement. Et toi ?

     – Je ne vous emmènerai pas de sitôt au Parc des Espèces Radieuses !

*

     Encore vingt minutes d’attente, je le sais parce que je viens de voir le petit écran encastré dans la barrière en bois blanc qui entoure la place (imaginez-vous une arène !) : « X564-742 : livraison prévue à la 45e minute de la 8e heure ». Romain commence à s’agiter, j’ai du mal à le faire tenir en place. L’une des statues de sel a maintenant ses yeux vides braqués sur lui. D’un coup de coude j’intime à mon fils l’ordre de se tenir tranquille. Heureusement une femme en bleu vient vers nous.

     – Monsieur Bernstein, ce paquet est pour moi, pouvez-vous me le remettre avec le bordereau ?

     Je lui tends le paquet et le bordereau chiffonné d’être resté dans ma poche près de 5 heures. Elle prend le tout sans un mot supplémentaire, se retourne et quitte la place par la porte interdite dans laquelle au moins quinze autres humanoïdes se sont engouffrés depuis que nous attendons, toutes avec un paquet bleu sous le bras.

     Près de la porte battante, les deux têtes de cerbères bleus se tournent vers nous et nous fixent : nous comprenons qu’il est temps de quitter les lieux.

     Arrivé dehors avec mes enfants, je ne peux m’empêcher de réfléchir à la morale de tout ça.

     Moi qui suis né en l’an 2000, pouvais-je imaginer une journée aussi inutile que celle que je viens de passer ? Quand j’étais jeune, je travaillais, mes journées étaient occupées utilement. Au moment où je m’apprête à en parler à Alice et Romain, celui-ci se tourne vers sa sœur et moi et nous lance avec son sourire le plus béat : « C’était une magnifique journée ! ».

Le Paquet
Avec l'aimable autorisation de mon ami Didier.

Nouvelles d’un Enfermé

Nouvelles d’un Enfermé (5 nouvelles : Confinement, Le Miroir, La Pomme, Le pépin, et Les Neuf Mondes) Eric Mahias Pour lire cette Nouvelle complète, téléchargez le PDF ci-dessus à droite. Nouvelles d’un Enfermé.pdf Cliquez sur l’icône pour télécharger la nouvelle en PDF Facebook

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Les Neuf Mondes

Au rez-de-chaussée, dans l’ombre du couloir, un léger crissement se fait entendre. Le goulot d’un bouteille de vodka, négligemment jetée dans la poubelle, vient de basculer. Ce grincement métallique c’est le début des ennuis : le miroir s’est fendu. Habituellement les Nornes s’en sortent très bien. Les neuf mondes d’Yggdrasil, pour elles c’est finger in the nose. Sauf qu’avec une fissure dans ce foutu miroir, l’étanchéité entre les neuf mondes n’est plus garantie !

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Le Pépin

Clément est allé ouvrir la fenêtre. Il fait encore frais ce matin, 3 avril 2021. Quatre degrés au thermomètre fluorescent surplombant la pharmacie, au pied de son immeuble.

Il se retourne, les bras croisés, le dos au jour. L’ombre qui se projette sur le parquet lui donne la conscience de son existence. C’est bien lui. Il pourrait en douter tant il a failli se perdre au milieu des péripéties qui agitent ses jours.

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La Pomme

Parachuté sur son matelas, Clément s’est endormi sans sommation. Au creux de sa main droite, neuf minuscules pépins bleus.

Neuf, quête d’absolu et d’idéal.

Neuf, la connaissance et le pouvoir.

Dans le panier, la pomme déchue, privée de sa semence, pourtant survit. Symbole d’immortalité, aux Hespérides comme au jardin d’Idun, le fruit d’or éveille toutes les convoitises. Cette nuit, la paume de Clément est le nouveau jardin du Valhalla.

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Le Miroir

Troisième semaine de confinement dans sa chambre de bonne. Impossible d’aller à la Fac. Il faut s’organiser autrement. Et arrêter de rêvasser, retendre le fil des jours qu’il a perdu. Vu la taille ridicule de sa chambrette, ce fil n’a pas pu s’égarer bien loin. Un simple effort de concentration devrait suffire.

Commencer par faire place nette sur sa minuscule table. Virer cette grosse pomme qui le gêne. Elle l’a nargué une partie de l’après-midi.

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Arsenic 2100

Miguel Estevan, chef de la station X456 d’Itapiranga, arriva de bonne heure sur le site. Il fallait inspecter les installations avec l’équipe de nuit avant le relai de la brigade de jour. Les quatre hommes, de garde jusqu’à 6 heures, n’avaient rien signalé de particulier, en dehors d’un pic assez inhabituel de gaz acres et amers. L’alarme n’avait pas été jugée nécessaire : le vent continuerait de les disperser et, de toutes façons, les masques à gaz étaient portés en permanence.

Dès qu’il sortit le pied gauche de son véhicule de fonction, à 4h30, Miguel sentit que quelque chose d’anormal était en train de se produire : le sol n’avait pas la consistance habituelle.

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Le Spectacle

Une fin de journée comme je les aime. Douceur à l’extérieur, calme à l’intérieur. Je veux dire aussi dans mon intérieur à moi, ce qui est plutôt rare. Sans doute l’arrivée du printemps, les petits oiseaux et tout ça. Au bureau, l’ambiance était carrément zen. Même mon voisin m’a salué quand je suis rentré à pied, tout à l’heure. Pour prolonger cette sensation de bien-être, je m’installe sur la terrasse, devant la maison, avec une bière et le journal ! Les pieds sur la table basse, à l’américaine…

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Le Paquet

Je ne sais pas exactement comment je suis arrivé là, avec mes deux enfants, Alice et Romain, 12 et 10 ans. Ça a commencé plutôt normalement. Un hologramme a sonné chez nous ce matin et m’a remis mon ordre de mission : il y avait un paquet pour moi au Centre de Distribution ; je devais le chercher pour le remettre, dans la foulée, à la personne qui viendra le réclamer.

Depuis 2045, il se passe de drôles de choses chez nous…

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Confinement

L’œil me regarde au bord du miroir, un œil gauche de toute évidence, éclairé par une intense lumière
de printemps et le rebord doré de la glace. Un demi-visage suspendu là, sans cou, sans cervelle, sans envie,
au-dessus de la cheminée de ma chambre de bonne. Il n’a pas bougé depuis un quart d’heure, peut-être plus ; le temps s’épuise de durer.

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6 Commentaires
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Alain

C’est bien ce que disais avec la première nouvelle
Je me suis acheté les 2 bd sur 1984
Avec « le paquet » on y va tout droit
Brrr!
Les effets des confinements, des couvre feu, des interdits, des autorisations…..
Voilà ce qui nous attend
C’est ce qu’on appelle l’effet macron
🤣🤣🤣

Le Burochois

Haha, ça commence fort ! « Un hologramme a sonné chez nous ce matin » … un fana zélateur ‘mélenchoniste masqué séroconverti’, petit porteur d’ordres virussés !?
Monsieur Bernstein vous nous en faites voir de toutes les couleurs* au travers de votre ‘’dystopie orwellienne’’… *(au sens propre comme au figuré). C’est riche et haut en couleurs ; excellent l’uniforme couleur d’ecchymose… Vous avez mis ‘le Paquet’ dans ce monde qui n’me semble pas être ‘’le meilleur’’ …Vous êtes bien placé pour savoir que la consommation abusive de ‘soma’ (interdit par la dame en uniforme bleu marine) peut entraîner des troubles d’anticipation. Des heures et des broquilles, en veux-tu en v’là, au ‘’Pardès des Beautés Radieuses’’, ça c’est de la philosophie ‘’éclairée’’… Aussi, « Alice est très raisonnée » : certes, déjà à 12 ans elle ne confond pas ‘vide’ et ‘creux’. Et là, « mauvaise note ou pas », je dis Bravo !

Isabelle Florent

Nos descendants vivront-ils un jour parmi ces étranges humanoïdes, robots ?
J’en ai la chair de poule.
Bel ecrit. Belle histoire. Bravo

Olivier

Je me disais qu’il n’y avait rien d’anormal dans cette réalité, après tout on en était peut-être pas si loin, près, très près même si quand même on l’espèrerait très loin! Merci!!! Et bravo!

Odile Jarrousse

Cher Eric Mahias
Aldous Huxley n’aurait pas démérité…Ces univers robotisés, aseptisés, lobotomisés, très bien décrits dans votre nouvelle ne me laissent pas présager de lendemains qui chantent…Mais les avis semblent partagés, puisque Romain est très enthousiaste !
A très vite le plaisir de vous lire.

Christine

Plongée immédiate grâce à cette écriture très fluide , libre aussi dans un monde étrange qui n’est peut être pas si lointain du nôtre ou de celui où nous allons . Re bravo

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